Travailler comme étudiant après l’obtention de mon diplôme, qu’en est-il? (tips 2)

Vous êtes sur le point d’obtenir votre diplôme et souhaitez travailler comme étudiant cet été? Ou peut-être avez-vous décidé de poursuivre vos études et d’entamer une spécialisation? Dans les deux cas, il est utile de connaître vos droits et devoirs sous contrat d’étudiant. Afin d’éviter toute surprise, Curalia dresse ci-dessous la liste des informations les plus importantes pour vous.

Que vous soyez diplômé ou que vous poursuiviez vos études, dans les deux cas, vous pouvez continuer à travailler en tant qu’étudiant jusqu’au 30 septembre 2020. C’est donc une bonne nouvelle car vous bénéficiez des avantages fiscaux octroyés aux étudiants tout l’été. Si vous êtes diplômé cette année et que vous commencez à travailler, vous ne serez fiscalement plus à charge de vos parents pour 2020 et vous devrez vous débrouiller seul.

Bon à savoir: en tant qu’étudiant, vous pouvez effectuer un maximum de 475 heures par année civile. Cela représente environ 60 jours complets de 8 heures par jour. Pour connaître le nombre d’heures que vous avez déjà effectuées cette année, consultez l’application Student@work. Si vous dépassez les 475 heures, vous ne bénéficierez plus de cotisations sociales réduites et un précompte professionnel sera retenu. Les heures que vous aurez éventuellement prestées en avril, mai et juin n’entrent pas en ligne compte pour le calcul des 475 heures.
Faites aussi attention aux allocations familiales que perçoivent vos parents: si vous cessez vos études et si vous travaillez plus de 240 heures au cours du troisième trimestre (juillet-août-septembre) ils n’auront plus droit aux allocations familiales.

Si vous envisagez un job étudiant en tant que kinésithérapeute cet été, il y a quelques étapes à prévoir. Vous devez tout d’abord être officiellement reconnu. Après l’obtention de votre diplôme, vous recevrez l’agrément de la Communauté Française. Cet agrément est habituellement demandé via votre université ou votre haute école. Si vous avez introduit cette demande via le secrétariat, vous recevrez l’agrément et, par la suite, votre visa. En effet, dès émission de l’agrément, le SPF Santé Publique sera automatiquement mis au courant et vous enverra votre visa qui vous autorise à exercer comme kinésithérapeute.

Si vous avez mentionné sur votre demande d’agrément que vous vouliez avoir un numéro INAMI, vos données seront aussi transmises à l’INAMI qui vous enverra un numéro d’identification unique (commençant par 5 et se terminant par 517). Par défaut, vous êtes considéré comme ayant adhéré à la Convention INAMI ce qui a pour conséquence que vous devrez respecter les honoraires fixés pour vos prestations.

En échange, l’INAMI versera annuellement une somme sur votre contrat Pension Complémentaire. Il s’agit d’un contrat d’épargne sur lequel vous vous constituerez une pension complémentaire financée par l’INAMI.
Pour bénéficier de cette prime, il est important que votre dossier soit correctement suivi. C’est pour vous y aider que Curalia a été créé. Et nous le faisons chaque année pour des milliers de prestataires de soins.

Enfin, vous devrez également souscrire une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC professionnelle) parce que même si vous travaillez sous statut étudiant, vous travaillez comme kinésithérapeute. Vous serez ainsi protégé contre d’éventuels dommages causés à des tiers. Pour vous aider dans votre démarche, Curalia vous offre cette assurance gratuitement jusqu’à la fin de l’année qui suit l’obtention de votre diplôme!
Et ce n’est pas tout: pour vous aider au début de votre activité, vous pouvez bénéficier d’une indemnité journalière en cas d’incapacité de travail dans le cadre de votre contrat Pension Complémentaire et d’autres avantages à la souscription d’une assurance voiture ou d’une assurance incendie.
Contactez-nous au 02/735.80.55 ou envoyez un e-mail à info@curalia.be.

Si vous souhaitez déjà mettre vos documents en ordre,
le conseiller de votre région est à votre disposition!